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             Porte de maisons Corses

Si Bill Gates (ce qui en anglais veut dire « portes ») a appelé son produit « Windows » (fenêtre en anglais) c’est qu’il a probablement imaginé, pour Microsoft, une ouverture universelle. En effet quoi de mieux qu’une fenêtre et une porte pour voir le monde et y pénétrer.
L’adage dit qu’une porte doit être ouverte ou fermée, mais est ce si simple ? Si elle est ouverte, il s’agit peut être d’une invitation à voir ou à partager. Mais fermée, faut il ou non la pousser, qu’y a t’il derrière, un univers hostile ou sacré ?
Si les portes des échoppes ou des commerces sont une invitation à franchir le pas, certaines sont plus difficiles à pousser (comme les lourdes portes de la prison, ou celles des cimetières). 

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Enfin une porte peut être belle et fragile comme en témoignent celles du temple de Thian Hock Keng dans le quartier chinois de Singapour (quartier que les autorités, dans un but de salubrité, avaient commencé à raser.) Mais que dire de ces portes et fenêtres qui ne s’ouvriront plus jamais, sinon que les édifices ou les vieilles maisons abandonnées à qui elles appartiennent finiront en ruines ou seront remplacés par les produits standards sans charme ni âme qui fleurissent partout dans le monde.

Aussi, apprenez à voir, regardez partout, ouvrez les portes. Pour le voyageur pressé la question ne se pose pas car il n’aperçoit rien de ce qui pourrait le détourner de ses objectifs : voir le plus de choses possibles (les mêmes pour tous et au même moment), en un minimum de temps (le programme, rien que le programme). Le photographe, plus curieux, et habitué à « voir » à travers l’œil de son objectif peut plus facilement restituer ces instants éphémères d’émotion.

Assez parlé, poussez la porte de la galerie.