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Architecture Ottomane

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Ces deux monuments se trouvent dans le quartier de Sultanhamet, où sévissent les cireurs de chaussures et les vendeurs de cartes postales.
Sainte Sophie, d'allure lourde et massive, symbole de la puissance Byzantine, est bien conservée pour son âge. Construite en 537, elle fut transformée en mosquée en 1453 et flanquée de minarets. Elle est devenue un musée, en1935, par décision d'Atatürk.
Sultanhamet camii doit son nom de "Mosquée Bleue" aux faïences d'Iznit qui en recouvrent l'intérieur. Beaucoup plus élégante, avec ses 6 minarets, que Sainte Sophie, elle date de 1616 et fut construite par un élève de l'architecte Sinan.
De là, on peut visiter la place de l'hippodrome romain où se déroulaient les courses de char. A voir la colonne romaine de Constantin, la colonne serpentique (rapportée de Delphes) et l'obélisque de Théodose. La citerne de Yerebatan, ou le "palais englouti", rendue célèbre par le film "bons baisers de Russie" (James Bond), est une curiosité à ne pas manquer.

A partir de Sirkeci, où se regroupent  la gare néomauresque (celle du mythique Orient Express), le terminus du nouveau tramway et le débarcadère où accostent les bateaux surchargés, on traverse le pont de Galata pour arriver au quartier de Karaköy, sur l'autre rive de la Corne d'Or. Ici domine la tour de Galata, seul vestige de l'époque génoise, qui du haut de ses 68 mètres offre une vue magnifique sur la Corne d'Or, la ville et ses minarets. Des boutiques des marchands d'instruments de musique on passe devant l'entrée du "Tekke des Derviches Tourneurs" (plus d'info...)
On grimpe ensuite à l'Istiklal Caddesi, ancienne avenue du Pera où résidaient les ambassadeurs, les banquiers et les riches bourgeois du XIX° ainsi que les voyageurs de l'Orient Express (au Pera Palace). On passe ici de l'Orient à l'Europe, des mosquées au shopping haut de gamme, des années folles au contemporain. Un vieux tramway permet de rejoindre Taksim où foisonnent salons de thé et grands restaurants. Ce quartier présente un caractère international par ses ambassades et le lycée franco-turc de Galatasaray (1868).
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Hantise des marins, le Bosphore est un détroit dangereux. La circulation y est des plus intense, entre les barques de pécheurs, les paquebots, les cargos poubelles, les supertankers, les vedettes et les ferries reliant les rives asiatiques. La gare maritime est très animée. Prés de l'embarcadère des bateaux, de part et d'autre du pont Galata, des vendeurs ambulants grillent des poissons qui viennent d'être péchés. Le marché aux poissons est un régal pour les photographes.
Une promenade sur le Bosphore est un moyen très agréable pour découvrir ses rives tant Européennes qu'Asiatiques : palais fastueux, villages Ottomans et yalis (demeures en bois), forteresses, et pour ceux qui le désirent les îles des Princes (plus d'info...)
Le quartier du port est très animé avec ses cafés et ses fast-foods; de leur terrasses on peut profiter du spectacle des foules empruntant les ferries pour la rive asiatique et voir les paquebots de croisière à proximité de la gare maritime. 

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