Les
offrandes
Les offrandes, surmontées de gerbes de
graminées, se renouvellent chaque jour sur les autels familiaux et c’est un
plaisir de voir, au petit matin, les femmes les déposer devant leur demeure.
En
réalité, c’est tout le long du jour que vous verrez passer femmes et jeunes
filles qui vont déposer, au temple ou à l'autel voisin, les offrandes qu'elles
ont confectionnées. Il s'agit le plus souvent d'une petite coupe tressée en
feuille de palmier, garnie de deux tiges de bambou, de quelques grains de riz et
ornée d'une orchidée ou d'un hibiscus.
Mais
dès que s'annonce une cérémonie, on les revoit, en habits de fête, porter
sur leur tête d'immenses pyramides de fruits et de fleurs de diverses couleurs.
Nécessitant des heures et des heures de travail, ces admirables trésors, qui
relèvent d'un art hérité de leurs ancêtres, ne vivront que l'espace d'une
prière. Mais le temps, pour les Balinais, n’est pas le même que pour nous,
puisque leur vie s'inscrit dans un éternel recommencement.
Les
combats de coqs
A
l'origine, on sacrifiait les coqs lors des cérémonies dans les temples et de
nos jours les combats de coqs restent encore liés aux cérémonies rituelles.
Mais avec le tourisme, les paris et les enjeux devenaient si démesurés que les
autorités indonésiennes ont du freiné l'engouement pour ces combats.
Pourtant,
le combat de coq reste un jeu de paris, réglé comme une tragédie, selon un
long cérémonial qui se termine par l'attaque finale et … mortelle (voir
notre reportage).
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