| 
  LES
        VOLCANS En
        Indonésie, les volcans sont partout et cette zone étant la plus active
        du globe, on en compte plus de 400 (120 rien qu’a Java) dont 70 en
        activité. Les plus accessibles se trouvent à Bali et Java, mais
        attention à vous, l’ascension d’un volcan n’est pas une simple
        promenade pour touriste et ne s’improvise pas.
 
  Le
        mont Agung.
        C'est le volcan le plus élevé (3142 m) et le centre de l’univers
        religieux. Selon la légende, et comme toutes les montagnes de l'île,
        il aurait été dressé par les dieux hindouistes quand l'islam les
        contraignit à fuir Java. Le temple de Besakih, accroché a son flanc,
        est ainsi le lieu de pèlerinage le plus ancien de l'île et un lieu
        sacré où les habitants vénèrent l'esprit du volcan. Ce culte
        ancestral, intégré à l'hindouisme, se manifeste chaque année par de
        grandes festivités et une fois par siècle par une cérémonie
        exceptionnelle : l'Eka Dasa Rudra. Lors de la dernière, le 8 mars
        1963, le volcan, que l'on croyait éteint, se réveilla, la montagne
        explosa et un tremblement de terre suivit. L’éruption et le
        tremblement de terre plongèrent l’île dans un nuage de cendres, détruisirent
        un millier de maisons et firent plus de 1 500 morts. Le temple a été
        restauré depuis, et les fidèles ont repris le chemin du cratère. 
  Le
        mont Batur.
        C’est de Penelokan, balcon naturel, que l'on découvre, dominé par
        les volcans du mont Abang (2152 m) et du mont Batur (1717 m), le lac de
        cratère dont les eaux changent de teinte avec le temps et la couleur du
        ciel. Le volcan Batur, reconnaissable à ses coulées de lave et à son
        panache de fumée, se réveilla et entra en activité en 1917, faisant
        près de mille victimes en recouvrant le village de Batur par un fleuve
        de lave qui s'arrêta au pied de son temple : le Pura Ulun Danu. En 1926,
        une nouvelle éruption obligea le village et ses temples à se
        transporter sur les falaises de Kintamani. |