|  conduite
        sur sable
 
         Sécurité
        avant tout. Même si la vitesse est faible et le sable doux, le port de la ceinture
        est fortement recommandé, aussi bien pour le pilote que pour les
        passagers, et lors du franchissement
        de dunes, il est impératif que dans le véhicule tout soit attaché et bien arrimé.
  Vitesse
        et puissance, oui ! mais… Sur
        le sable, il faut piloter en souplesse, un peu comme sur la neige ou le
        verglas, et éviter les changements de cap violents, les accélérations
        brutales et les freinages intempestifs. Il faut virer en douceur, pas de
        coups de volant mais des grandes courbes, et toujours
        avoir la bonne vitesse, ni trop ni trop peu. Anticiper
        en portant le regard à 50m
        devant soi pour voir la zone de sable devant les roues et, contrairement
        aux idées reçues, ne pas rouler dans les traces des autres car le
        sable vierge est plus porteur. Enfin on ne s’arrête que lorsqu’on
        sent un sol dur sous les roues du 4x4.
 Au prix d’une légère surconsommation, sur sable plat et hors dunes,
        il faut garder un régime soutenu car les zones de sable mou bloquent
        net un véhicule en sous régime, aussi l’idéal est de rester a mi-régime
        pour garder une marge d’accélération sans rétrograder. En effet, si
        on arrive dans le mou, mieux vaut envoyer des chevaux supplémentaires
        plutôt que de rétrograder car le risque est alors grand de s’arrêter.
 Il faut arriver à sentir l’adhérence sous les roues aussi bien pour
        relancer la puissance quand c’est possible que pour calmer le jeu dans
        les zones sans consistance car si la puissance est utile pour accélérer
        lors de la course d’élan, une fois dans le sable mou, elle ne sert
        qu’à s’enliser un peu moins vite, de plus elle doit être prodiguée
        en souplesse pour ne pas faire patiner les roues. En effet la puissance
        n’est d’aucun secours lorsque les roues patinent, en creusant le
        sable on s’enfonce encore plus, pour quelquefois finir arrêté, le châssis
        sur le  ventre. Aussi,
        l’ennemi c’est le poids, car il enfonce le véhicule dans le sable,
        et chaque kilo gagné à bord compte, mais le plus important est le dégonflage
        des pneus.
 La
        pression idéale n’existe pas et dépend du terrain et du type de 4x4,
        mais, à froid le matin, lorsque le sable est plus consistant, 1 kg pour
        le sable roulant et 0,8 kg pour le sable mou parait un bon choix.
        Lorsque le pneu est chaud, et que la température extérieure augmente,
        il peut y avoir une augmentation de quelques centaines de grammes de la
        pression et dans ces conditions, avec des pneus « Tubeless »
        (sans chambre), on peut descendre à 400 grammes pour augmenter la
        portance. Dégonfler
        les pneus La pression des pneus est un élément primordial et leur dégonflage
        indispensable. Par abaissement de la pression, les pneus vont offrir une
        plus grande surface de contact avec le sol et une meilleure répartition
        du poids de la voiture dont les roues s’enfonceront moins, de plus des
        pneus dégonflés, plus mous, épouseront mieux le sable, sans dégrader
        la couche superficielle un peu plus dure. Dégonfler, oui, mais de
        combien ?
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