Par sa culture, son climat, ses mers, ses déserts, ses montagnes et ses villes impériales, le Maroc possède tous les atouts pour atteindre le niveau des meilleures destinations touristiques, à condition de sauvegarder son patrimoine et sa culture.

 Mais les visiteurs et les résidents non musulmans ont, eux aussi, un rôle à jouer pour que le Maroc reste le Maroc.

 Alimenter le fanatisme des intégristes n’est pas le meilleur service à rendre aux Marocains, majoritairement accueillants, généreux et tolérants.

Dominique & Paul
 Mariottini

Quelques sites à voir:

Riads 
Riads 
Riads 

A lire :
Riad traditionnel à Marrakech

Dérive des maisons d'hôtes traditionnelles.
Malgré la loi de juin 2002, censée classifier les riads authentiques, que reste-t-il de la tradition marocaine lorsqu'on vous propose champagne et foie gras en riad, ou plutôt "palais d'hôtes" dont la "suite royale" est plus chère que celle d'un palace?
Et que penser de ces villas néo-mauresques où l’eau coule à flot pour alimenter des piscines hollywoodiennes et pour arroser palmiers fraîchement replantés et gazon vert, tandis que juste en face, femmes et fillettes vont encore chercher l’eau à l’unique fontaine du village?

Les dangers de l’exploitation touristique
Le Maroc vise les 10 millions de visiteurs à l’horizon 2010 et Marrakech devra disposer de l'hébergement en conséquence, mais cette expansion est inquiétante. La palmeraie a déjà perdu 60 % de sa superficie et au rythme actuel, elle aura disparu dans quelques décennies.
Même constat dans la médina où les riads se font de plus en plus rares. Les spéculateurs se les arrachent et les prix s’envolent, raison pour laquelle les Européens se rabattent sur des maisons plus modestes. Mais cette invasion étrangère bouleverse les us et coutumes de la population locale.

L'hospitalité locale quelquefois malmenée.
Trop de propriétaires étrangers, dont le train de vie peut apparaître choquant aux petites gens de la médina, ne se donnent pas la peine de comprendre l’esprit de la médina. Dans une société où le corps féminin reste tabou, les étrangers ne comprennent pas que les Marocains restent extrêmement pudiques. Les Européennes qui déambulent dans la médina en petit bustier et short moulant, comme celles qui bronzent à moitié nues sur des terrasses mitoyennes, heurtent les sensibilités locales.

  L'historique du riad  

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