A l’opposé des ruelles chargées d’histoire et en contraste avec le classicisme du Palais royal, découvrez le Madrid des larges avenues convergeant vers la Puerta del Sol, les centres commerciaux et le shopping, les magnifiques parcs et les hauts lieux culturels comme les musées du Prado, Thyssen Bornemisza ou Reina Sofia. Et s’il vous reste un peu de temps, à quelques stations de métro du centre, la « Plaza de Toros » vous rappellera que la corrida est encrée dans la culture madrilène depuis des siècles.

Don Quichotte & Sancho Panza

Palacio de Comunicaciones (la poste)

De la Plaza Espana au musée municipal par Gran Via
Si Paris a les Champs-Élysées, Madrid a la Gran Via. Cette grande avenue part de la Plaza Espana (au bas de laquelle il ne faut pas manquer de contempler les statues équestres de Don Quichotte et Sancho Panza) pour aboutir à la Plaza de Cibeles. La Gran Via date de 1910. C’est une grande artère commerçante bordée d’hôtels, bars, restaurants et magasins, mais son intérêt réside dans l’architecture, de style art déco, de ses immeubles.

La Telefonica, à l’angle de Gran Via et calle de Fuencarral est le premier gratte ciel de Madrid (construit en 1929, il mesure 81 m). En remontant la calle Fuencarral, on aperçoit la façade baroque du Musée Municipal, consacré au patrimoine de la ville de Madrid. A côté, calle San Mateo, se situe le Museo Romantico (musée du romantisme).

De Calle de Alcala à la Plaza de Toros
Puis la Gran Via rejoint la calle de Alcala, riche en beaux immeubles tels la Banco Central Hispano, la Real Academia (académie royale des beaux-arts) et la Banco de Bilbao. Mais le plus remarquable est l’immeuble Metropolis, à l’angle de Gran Via et calle de Alcala, avec sa façade à colonnade, ses sculptures et sa « victoire ailée », en bronze, sur le dôme.
L’imposante Banco de Espana signe la fin de calle Alcala, qui débouche sur le Paseo del Prado et la Plaza de Cibeles. En face, se dresse l’extravagant Palacio de Comunicaciones que les Espagnols nomment la « meringue ». C’est, en réalité, la poste centrale, conçue en 1904 dans le style art nouveau.
Dans ce périmètre, compris entre calle de Goya, au nord, et la gare d’Atocha, au sud, Madrid concentre la plupart de ses innombrables musées.
Mais avant d’aborder les musées et le parc du Retiro, et pour finir ce périple urbain, à partir de Banco de Espana, le métro peut vous déposer, 5 stations plus loin, sur la Plaza de Toros où se trouvent les arènes de Madrid et le musée de la tauromachie. 

           Plaza de Toros (arènes)

Las Cortes (Parlement)

Le parc del Retiro.....................

De Plaza de Cibeles à Atocha par le Paseo del Prado.
Au XVIII° siècle, contrairement aux autres capitales européennes, la ville de Madrid était peu développée. Le roi Charles III décide de doter sa capitale d’un grand espace urbain et de bâtiments importants. De Cibeles à Atocha, il fera construire sur ce pré des fontaines monumentales (Cibeles, Neptune), ornera la zone d’arbres et confira à son architecte Juan de Villanova le projet d’un édifice pour un musée. Le pré (prado en espagnol) donnera son nom à la promenade (paseo) et bien plus tard au musée.
En descendant la promenade du Prado vers la Plaza de Canovas de Castillo, reconnaissable à sa fontaine de Neptune, on tombe sur le palais Villahermosa à l’architecture néoclassique de la fin du XVIII° siècle. Restauré, ses murs, tout en ocre et rose, abritent désormais la collection des 800 œuvres du musée Thyssen-Bornemisza. Ce musée, inauguré en 1993, expose une des plus importantes collection d'art privée représentative de l'art européen du XIII° au XX° siècle.
A droite (par la carrera San Jeronimo), a quelque mètres du musée, se trouve le Congreso de los Diputados (le parlement espagnol appelé aussi Las Cortes) qui date de 1850.
Il suffit de traverser la Plaza de Neptune pour accéder au Museo del Prado. Le musée du Prado est sans aucun doute un des plus beaux musées du monde. Certains ne viennent à Madrid que pour lui, ou plutôt pour ses chefs d’œuvres acquis par les monarques Habsbourg et Bourbons entre le XVI° et le XIX° siècle : Titien, Rubens, El Greco, Botticelli, Velázquez, Rembrandt, Goya…
Pour échapper un peu à la foule ou pour se reposer de la ville, le magnifique Parque (parc) del Retiro offre ses 130 ha de pelouses et de jardins, ses allées ombragées et son lac (devant le monument d’Alphonse XII). On peut y accéder par les rues situées à l’arrière du musée du Prado, bien que l’entrée principale se situe Plaza de la Independencia (calle de Alcala).
Tout en bas du Paseo del Prado, sur la Plaza Emperador Carlos V, en face de la gare d’Atocha, le très moderne Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia présente les œuvres des artistes espagnols les plus réputés du monde des arts contemporains : Miro, Tapies, Dali, Juan Gris, Chirino, et bien sûr Picasso, avec le clou du musée : Guernica.  

Le Musée du Prado

Musée Reina Sofia                  

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Le Centre historique de Madrid