Dès que s'annonce une
crémation, les femmes du village du défunt confectionnent les offrandes.
Nécessitant des heures et des heures de travail, ces admirables trésors, qui
relèvent d'un art hérité de leurs ancêtres, ne vivront que l'espace d'une
prière. Mais le temps, pour les Balinais, n’est pas le même que pour nous,
puisque leur vie s'inscrit dans un éternel recommencement.
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