AIGLE
RAVISSEUR (AQUILA RAPAX)
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La
présence des rapaces n’est pas nuisible à la faune sauvage car l’étude
des populations animales montre que le surplus doit disparaître et avec la mortalité (pathologique ou accidentelle), la prédation
semble le principal facteur de régulation. En même temps qu’elle régularise
le nombre, la prédation exerce une sélection qualitative. En effet
l’inclination au moindre effort pousse les rapaces à capturer les
proies les plus faciles, c'est-à-dire les plus lentes et les plus
fragiles comme les malades et les blessées (à forte mortalité).
Certes, les rapaces frappent aussi des proies en parfaite condition,
mais elles ont plus de chances de s’échapper.
La prédation est aussi
un facteur d’évolution car elle a développé chez les proies des réactions
de défense (passive ou active) qui les maintiennent en alerte, et des
caractères morphologiques protecteurs rendant leur chasse plus
difficile et, au prix de nombreux échecs, les oiseaux de proie éprouvent
souvent de la peine à conquérir leur subsistance.
(suite...)
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