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Trois
grandes zones géographiques.
A l’ouest : la vallée du Jourdain. A l’origine du nom du pays, la vallée du Jourdain correspond à
la grande faille tectonique qui se prolonge par la dépression de la Mer
Morte, point le plus bas sur terre avec - 400 m au dessous du
niveau de la mer, se poursuit par la vallée du Wadi Araba et débouche
sur la Mer Rouge, à Aqaba. La
vallée du Jourdain jouit d’un climat exceptionnel (doux l’hiver
mais torride l’été). Bien arrosée, à la terre riche et à la végétation
tropicale, c’est la principale région agricole du pays.
Au
centre : le plateau Jordanien. Cette zone qui s’étend de la Syrie à Aqaba, borde la vallée du
Jourdain à l’est et englobe Amman et Madaba. C’est le coeur et le centre économique du pays où
se concentre la majorité de la population (80%). L’altitude élevée
(qui culmine à 1500 m) arrête les pluies venant de méditerranée,
arrosant les vallées au passage et rend le climat sec, froid l’hiver
(la neige n’est pas rare à Amman) et chaud l’été.
A
l’est et au sud : le désert. A l’est, le plateau Jordanien s’abaisse vers le désert et les
pluies deviennent rares. Couvrant 80% du pays, et malgré quelques dunes
de sable au sud (Wadi Rum et Wadi Araba), le désert jordanien est de
type basaltique au nord et rocailleux au centre. Dans la partie méridionale
il est formé de granit et de grés ; là, sculpté par l’érosion,
il présente les formes et les couleurs spectaculaires que l’on
rencontre à Petra
et dans le Wadi Rum.
L’été, le climat y est sec et chaud, avec de fortes amplitudes
thermiques entre le jour et la nuit, et l’hiver y est tout aussi sec
mais froid. Faiblement peuplée, la zone désertique constitue le
territoire des Bédouins qui pratiquent encore le nomadisme (malgré une
politique de sédentarisation).
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